Sandchronique #13 : Dormir chez l’habitant quand on voyage

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Chronique  No 13 de , notre globetrotteuse avignonnaise de 27 ans, qui a entrepris, il y a maintenant un an, de réaliser un tour du monde.

Vous retrouverez régulièrement les chroniques de Sandrine qui nous fait bénéficier de son expérience en fonction de son humeur, bonne ou mauvaise, mais toujours de façon pertinente.

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Beaucoup de personnes aimeraient dormir chez l’habitant lors de leurs voyages pour être au plus proche de la population locale du pays. Il existe une multitude d’options pour y parvenir, de la plus timide à la plus culottée. Mais comment faire ?

Solution la plus simple, utiliser internet en se créant un profil couchsurfing. CS, pour les intimes, met en contact des personnes du monde entier. Je vous laisse zioter les milliers d’articles en parlant. Il existe un équivalent spécial pour les cyclistes. CS reste la meilleure solution pour les grandes villes et pratiquement tous les hébergeurs parlent au moins 2 langues ce qui permet une communication facile. Bémol : il faut avoir des dates précises et surtout un accès à internet.

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Dans les villages, le contact avec la population est plus facile. Pour ceux qui voyagent en marchant, à vélo, les gens ont le temps de vous voir arriver, se poser des questions du genre : « c’est quoi cet OVNI qui vient s’aventurer dans notre village loin très loin des routes touristiques » même si celle-ci passe à 5 km de là. Forcément, l’idée de vous parler pour en savoir plus à fait son chemin et quand vous êtes enfin face à face, c’est tout naturellement qu’ils commencent par « vous êtes perdu ? La route c’est là bas. » La conversation engagée, une fois précisé que non vous avez choisi de passer par là, c’est forcément autour d’un café qu’il faut expliquer tout ça. Souvent, du café ça passe au dîner puis à : « ne dormez pas dehors, dormez ici! »

En moto, c’est un peu différent. Si vous ne choisissez pas de vous arrêter, personne ne vous abordera. Le mieux dans ce cas, c’est de demander son chemin en s’arrêtant complètement (enlever le casque et arrêter le moteur). Ça fait un bon prétexte pour démarrer la discussion. De là, tout le monde veut savoir d’où vous venez, où vous allez… S’arrêter, déjeuner ou boire un coup dans bar et resto fonctionne aussi. j’ai également rencontré du monde en m’arrêtant pour tendre le hamac pour la sieste.

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Enfin, dernière solution que, personnellement, je n’aime pas mais que d’autres pratiquent, est de directement sonner chez les gens ou forcer une invitation comme dans « j’irais dormir chez vous ». C’est un peu trop culotté pour moi.

Dans tous les cas, si vous souhaitez dormir en tente ou hamac dans un pays étranger voir même en France dans une région que vous ne connaissez pas, il est primordial de toujours demander aux locaux le meilleur endroit où poser la tente. Ça évite de se trouver involontairement dans des zones « dangereuses ». Par exemple à Tobago, la plage nous tendait les bras pour la nuit, belle calme mais la nuit c’est le lieux de passage de la drogue entre terre et mer. Perso je n’ai aucune envie de finir 6 pieds sous terre juste parce que je n’ai pas voulu demander.

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Sandrine

Je suis une jeune infirmière de 27 ans qui est partie à la découverte du monde un matin du 4 juin 2011. Le trip? Le faire en marchant et en prenant mon temps pour m'insérer dans la vie locale des pays traversés. Je n'ai aucun itinéraire précis ni de date de retour. Le voyage avance en fonction de mes envies et des rencontres. Comme le dit Lao Tzu : "un bon voyageur n'a pas de plan fixe et pas l'intention d'arriver". Après la traversée de l'Europe à pieds, me voici partie à la rencontre de l'Amérique du sud en voilier avec en bonus un arrêt aux Caraïbes.

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Sandrine
Je suis une jeune infirmière de 27 ans qui est partie à la découverte du monde un matin du 4 juin 2011. Le trip? Le faire en marchant et en prenant mon temps pour m'insérer dans la vie locale des pays traversés. Je n'ai aucun itinéraire précis ni de date de retour. Le voyage avance en fonction de mes envies et des rencontres. Comme le dit Lao Tzu : "un bon voyageur n'a pas de plan fixe et pas l'intention d'arriver". Après la traversée de l'Europe à pieds, me voici partie à la rencontre de l'Amérique du sud en voilier avec en bonus un arrêt aux Caraïbes.