Découverte de l’Urbex avec Urbex Sequane

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Facebook permet quelques fois des rencontres insolites comme celle que j’ai faite hier.J’ai croisé la route de quelqu’un qui préfère garder l’anonymat et dont le pseudo est Urbex Sequane. Nous avons échangé sur sa passion plutôt originale : l’URBEX. Voici ce qu’il a pu me dire.

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MDA (un Monde D’Aventures) : Bonjour Urbex Sequane,  c’est quoi l’Urbex ?

Urbex Sequane : Contraction de « urban exploration », l’ URBEX est une discipline mondialement répandue. Elle émane des pays anglo saxons et a essaimé de façon quasi mondiale. Elle reste toutefois encore assez confidentielle en FRANCE. Elle a été malgré tout mise en lumière cette année au travers d’un reportage de l’émission d’actualité ENVOYE SPECIAL de FRANCE 2 :

MDA : Tu peux nous expliquer l’Urbex plus en détails, son origine, ses différentes disciplines ?

Urbex Sequane : C’est le canadien Jeff Chapman qui donna son nom à la discipline dans les années 1990. Elle consiste en la visite de lieux dénommés « spots » par les pratiquants, souvent d’accès interdits pour des raisons diverses ( lieux privés, dangerosité du site, pollution…..), souvent cachés ou difficiles d’accès. Elle n’est pas interdite sous nos cieux mais elle fait l’objet de restrictions légales ponctuelles ou locales. En FRANCE, c’est surtout sous forme de « la cataphilie » que l’ URBEX est appréhendée par le grand public, mais elle regroupe également l’exploration de friches industrielles et de bâtiments abandonnés, ainsi que la toiturophilie pour les plus téméraires. Sur ce dernier point, Sylvain TESSON en fait une évocation dans son ouvrage « Petit traité sur l’immensité du monde » ( éditions des équateurs) en tant que pratiquant au sein de son « cercle d’acrobates » dénommé « le prince des chats ». D’autres évocations sont à lire dans le livre de son compère Alexandre POUSSIN dans son récent ouvrage « marche avant » ( éditions Robert Laffont).

MDA : Comment débuter dans l’Urbex, où trouver des « spots » ?

Urbex Sequane : Internet vous permettra de vous faire une idée de cette discipline. Rien qu’en tapant URBEX sur un moteur de recherche, plus de deux millions de réponses s’offrent à vous, tout comme FACEBOOK où de nombreux urbexers ou collectifs possèdent leur page. Vous pourrez y découvrir leurs photos ou portfolios car la photographie permet de matérialiser les « spots» découverts d’ici de là en FRANCE voire plus loin en EUROPE ou dans le monde.

 

Toutefois, il ne s’agit là que de dévoiler car l’urbexer est un brin cachotier. Pas question d’établir un guide de l’urbex. Les meilleurs endroits se méritent et demandent quelques efforts de recherche. N’est pas urbexer qui veut. Faites vous votre propre carnet d’adresse, inédit de préférence, cela vous offrira un sésame pour échanger et de poursuivre vos pérégrinations.

MDA : Et en ce qui te concerne, quelle est ton expérience de l’Urbex ?

Urbex Sequane : Pour ma part, je pratique cette discipline régulièrement depuis deux ans avec pour compagnon un boîtier NIKON D 200 et un TAMRON 28/200. Mes origines lorraines sont à l’origine de ma pratique. Comme beaucoup, je pratiquais cette discipline sans le savoir sur des terrains de friches industrielles issues de la fin des exploitations minières et des travaux sidérurgiques, ou militaires issues des deux guerres, passant quelquefois les frontières belges et luxembourgeoises pour y découvrir de nouveaux sites. Je visitais, je prenais des photos. Un jour, j’ai appris par hasard que je faisais de l’URBEX.Désormais, ce sont les pays de l’est qui m’attirent. Les spots y sont paraît il à découvrir, et la chute du bloc soviétique a du y engendrer des lieux magiques.

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Merci d’avoir partagé avec moi ta passion et d’en faire profiter les autres. Je serais enchanté de te suivre dans tes futures découvertes. Tiens-moi au courant.

Vous pouvez retrouver Urbex Sequane sur Facebook : https://www.facebook.com/urbex.sequane

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