En 2008, le trois-mâts « La Boudeuse » faisait escale à Paris. J’ai eu la chance de monter à bord.
La boudeuse, son histoire en bref
La Boudeuse est un trois-mâts goélette construit en 1916 aux Pays-Bas. La Boudeuse fut d’abord un navire de commerce en mer Baltique et en mer du Nord. Elle fut ensuite utilisée comme navire-école suédois peu après la Seconde Guerre mondiale. En 2003, elle passe sous pavillon français, à l’initiative de l’École de l’Aventure du marin, écrivain et documentariste Patrice Franceschi.
Elle a été entièrement reconditionnée au chantier de Camaret, durant 6 mois, pour associer navigations hauturière, côtière et fluviale. La Boudeuse est principalement un navire d’exploration. Elle a un faible tirant d’eau lui permettant d’explorer aussi les fleuves, comme l’Amazone. C’est là qu’elle a été rebaptisée La Boudeuse en hommage au célèbre explorateur français Louis Antoine de Bougainville.
La Boudeuse, un navire d’exploration
Après un vaste tour du monde consacré à la découverte des « peuples de l’eau », le trois-mâts goélette La Boudeuse fait escale, en octobre 2007, au Port autonome de Paris. C’est à cette occasion que j’ai pu monter à bord alors qu’elle était amarrée en face de la Bibliothèque François-Mitterrand, dans le XIIe arrondissement.
En octobre 2009, La Boudeuse est repartie pour une nouvelle mission « Terre-Océan », dans le cadre du Grenelle de la mer. Deux années de missions scientifiques (2010-2012) pour servir trois grands thèmes : le développement durable, le dialogue des cultures et la biodiversité.
Les scientifiques attachés au CNRS, au CNES ou au Muséum d’histoire naturelle se relaieront à bord de La Boudeuse. Ils étudieront l’état de la biodiversité, les modifications climatiques, la montée des eaux, la pollution, les problèmes de la pêche, l’évolution des territoires ou encore les effets de la déforestation, en travaillant de concert avec les chercheurs et les universités locales, apportant des moyens techniques et performants bien souvent inexistants sur place. L’objectif fixé est d’approfondir les connaissances de l’existant, d’inventorier les espèces (faune, flore, espèces endémiques…) mais aussi d’examiner les ravages dus à l’activité humaine et au réchauffement climatique.
Le capitaine de la Boudeuse est Patrice Franceschi, le président d’honneur de la Société des Explorateurs Français
Les photos de mon abordage
Sur le même thême
François
Derniers articles parFrançois (voir tous)
- Livre « Tour du monde des dangers invisibles ou imprévisibles » : Quand la beauté devient menace - 21 octobre 2025
- Livre « Atlas des trésors disparus » : Embarquez pour la dernière grande chasse aux merveilles oubliées ! - 21 octobre 2025
- Vacances en Espagne : pourquoi les campings avec parc aquatique séduisent les familles - 3 septembre 2025
- Tirage photo : et si vous redonniez vie à vos plus beaux souvenirs ? - 29 juillet 2025
- Comprendre le rôle de l’eSIM : Comment fonctionne une eSIM ? - 5 juillet 2025





![[DOCU] La vertigineuse aventure de vie d’Inoxtag : de la préparation à l’ascension de l’Everest](https://www.unmondedaventures.fr/wp-content/uploads/2024/09/1444x920_affiche-du-documentaire-d-inoxtag-kaizen-un-an-pour-gravir-l-everest-218x150.jpg)
![[LIVRE] Une histoire des grandes exploratrices de Caroline Riegel](https://www.unmondedaventures.fr/wp-content/uploads/2023/10/Une-histoire-des-grandes-exploratrices-218x150.jpg)






![[LIVRE] Petit guide des villes et des pays imaginaires par David Glomot](https://www.unmondedaventures.fr/wp-content/uploads/2023/07/Petit-guide-des-villes-et-des-pays-imaginaires-218x150.jpg)






























