Le retour de notre Indiana Jones français, à la recherche de l’or des Incas

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Philippe Esnos revient en Amérique latine plusieurs années après sa quête du trésor de l’empereur Atahualpa. Dans « L’or des Incas – entre rêve et malédiction », il fait le récit de son nouveau périple en Equateur et sa jungle, ses cordillères et ses lagunes à la recherche de l’or des caciques.

Sans détour, l’auteur détaille sa démarche, les moments de doute, les relations avec ceux qui vont l’accompagner, son expédition, ses fouilles… Il nous fait ainsi partager son quotidien de chasseur de trésor. Quelques photos au centre du livre permet d’en avoir une idée plus concrète.

Cela se lit comme un roman d’aventures !

Véritable aventurier des temps modernes, Philippe Esnos est l’auteur de plusieurs carnets de route. Après « L’or d’Atahualpa » publié en 2013 aux Editions du Trésor et lauréat du prix de l’aventure des Angles 2014, « L’or des Incas » est le second volet de ses récits d’aventures en Amérique latine.

Quelques extraits

« Après 7 jours passés à crapahuter, je suis maintenant au mieux de ma forme : je peux marcher huit heures par jour, je ne sens plus trop les courroies de mon sac et ne souffre pas de l’insuffisance de nourriture. Seule la boue demeure un dangereux adversaire. Des dizaines de fois je suis enfoncé jusqu’aux genoux, mettant parfois plus d’un quart d’heure pour dégager mes bottes en caoutchouc. Il faut savoir que dans ce genre de zone, les chaussures de marche sont à éviter car elles ne sèchent jamais et ne sont pas étanches, Gore-Tex ou pas Gore-Tex. »

« Et voilà, il ne m’en faut pas plus pour devenir accro, encore une fois. Exit les belles promesses de laisser tomber les trésors quelques mois pour me consacrer à la minerie. Je ne peux résister à l’appel du large, comme disent les marins »

« Sur le bord de la route, une Indienne cuisine des morceaux de cochon sous une tôle ondulée noircie par la fumée de sa candela. C’est là que nous nous asseyons pour déguster l’hornado, plat typique de l’Equateur. Je dis déguster, parce que la préparation de ce plat de porc est fameuse. Seule ombre au tableau, la saleté environnante. Les épluchures éparpillées sur le sol que se disputent deux chiens poubelles, la vaisselle qui trempe dans l’eau fangeuse, les mains de la maîtresse des lieux qui n’ont pas dû être lavées depuis des lunes et l’espace aérien envahi de mouches. »

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Eve

Passionnée de livres et de photos. Privilégie la marche pour (re)découvrir les régions de la France : les endroits incontournables mais également les petits villages, les lieux chargés d'histoire... Admire les aventuriers en herbe et les explorateurs confirmés. Voir tous les articles écrits par Eve

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