Les routes les plus hautes de France

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Voici en images la liste des routes les plus hautes de France. Attention au vertige !

Col de l’Iseran (Savoie) : 2 770 m

Le col de l’Iseran culmine à 2 770 m d’altitude, en Savoie. Premier col routier des Alpes françaises par son altitude, c’est même le plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes. La route qui le traverse, reliant les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, est fermée l’hiver et imbriquée durant cette saison au milieu des pistes de ski de Val d’Isère. Construite durant l’Entre-deux-guerres, elle est devenue un haut lieu du Tour de France cycliste. Le col de l’Iseran fait partie du parc national de la Vanoise.

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Sommet du col de l’Iseran en été
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Vue depuis le col de l’Iseran sur l’ultime kilomètre du versant sud avec des remontées mécaniques au fond.

Col Agnel (Hautes-Alpes) : 2 744 m

Le col Agnel (en italien Colle dell’Agnello), à 2 744 mètres d’altitude, est le deuxième plus haut col routier des Alpes françaises, juste derrière le col de l’Iseran (2 770 m), et troisième des Alpes (après l’Iseran et le col du Stelvio (2 757 m). Ouvert entre le Pain de Sucre et la Punta dell’Alp, il relie la France (région du Queyras, dans les Hautes-Alpes) à l’Italie (région du mont Viso). Ce col est fermé en hiver en raison de la neige.

Du côté de la vallée du Guil, en France, la route du col démarre à Ville-Vieille (commune de Château-Ville-Vieille), puis franchit Molines-en-Queyras. Au sommet, un beau point de vue est offert : à l’horizon, la Barre des Écrins, le mont Pelvoux et la Meije (tous ces sommets à plus ou moins 4 000 m) ; sur la frontière, vraiment tout proches, le Pain de Sucre (3 208 m), belvédère très fréquenté l’été par les randonneurs et le pic d’Asti (3 220 m), réservé aux alpinistes (sommets pointus à gauche sur la photo) ; du côté de l’Italie : le mont Viso (3 841 m) est assez proche (le sommet enneigé à droite sur la photo).

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Panneau en pierre pour rappeler que le sommet du col Agnel marque également la frontière avec l’Italie (Crédit Photo : Le blog de jlsvelo)
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Col Agnel

Col de la Bonette (Alpes-Maritimes) : 2 715 m

Le col de la Bonette est un col de montagne à 2 715 mètres d’altitude, où la route passe pour relier la vallée de l’Ubaye à celle de la Tinée. Le col de la Bonette se situe entre la cime de la Bonette (2 860 m) et la cime des Trois Serrières (2 753 m). Une bonne partie de la route entre Jausiers et Saint-Étienne-de-Tinée est située en zone protégée du Parc national du Mercantour. Jadis, cette voie stratégique n’était qu’un chemin muletier ; il est élargi dès 1832, mais la route actuelle ne fut achevée qu’en 1964.

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Panneau « Route de la Bonette »
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Stèle au point culminant de la route de la Bonette (source : routes.wikia.com)
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Vue sur le col de la Bonette depuis la cime de la Bonette

Col de Restefond : 2 680 m

Le col de Restefond est un col de montagne alpin situé à 2 680 mètres d’altitude, entre le sommet du Restefond (2 794 m) et la Cime des Trois Serrières (2 753 m), entre le faux col de Restefond (2 656 m) et le col de la Bonette (2 715 m). Il relie le vallon de Restefond et le ravin des Granges Communes tous deux sur la commune de Jausiers. Le col de Restefond n’est pas un col routier, il ne se situe pas directement sur la route de Nice (C4), seule voie goudronnée permettant de rallier Saint-Étienne-de-Tinée, mais à proximité de celle-ci sur un chemin fermé à la circulation et non carrossable qui permet alors aux piétons et vététistes, quand les conditions climatiques le permettent, de court-circuiter le col de la Bonette.

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Ouvrage du col de Restefond

Col du Galibier (Savoie et Hautes-Alpes) : 2 642 m

Le col du Galibier est un col routier des Alpes françaises situé à 2 642 m d’altitude entre les départements de la Savoie au nord et des Hautes-Alpes au sud. Il relie ainsi Saint-Michel-de-Maurienne via le col du Télégraphe, à Briançon et La Grave via le col du Lautaret. Ce col est fermé à la circulation l’hiver.

Situé entre le massif des Arves et le massif des Cerces, en particulier le chaînon du Galibier, il est le cinquième plus haut col routier des Alpes françaises, après le col de l’Iseran (2 770 mètres), le col Agnel (2 744 mètres), le col de la Bonette (2 715 mètres) et le col de Restefond (2 680 mètres).

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Panneau Col du Galibier (Crédit Photo : MOSSOT – Wikimedia)
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La route du Galibier (Savoie et Hautes-Alpes) – Crédit Photo : Bouboune06 (FlickR)

Les « faux » cols routiers

La route du « col de la cime de la Bonette » culminant à 2 802 m d’altitude, n’est pas un col. Il s’agit de la plus haute route goudronnée de France, mais elle permet uniquement de faire le tour de la cime de la Bonette (2 860 m) et ramène au point de départ : le col de la Bonette (2 715 m). Celui-ci est le seul passage bitumé et praticable permettant de joindre Jausiers depuis Saint-Étienne-de-Tinée. Le col de la Bonette est parfois nommé col de la Bonette-Restefond en raison de la présence en contrebas du versant nord du col de la Bonette du col de Restefond (2 680 m). Mais ce dernier ne se trouve pas exactement sur la route C4 qui relie Jausiers au col de la Bonette et ne permet pas à des véhicules de rallier Saint-Étienne-de-Tinée.

Voir aussi

Les routes les plus spectaculaires, dangereuses et vertigineuses de France

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Fondateur du site Un Monde d'Aventures, je suis un passionné des grands espaces sauvages et des mondes polaires. J'ai réalisé plusieurs raids autonomes au Groenland et en Laponie. J'aime partager ma passion à travers ce site. Voir tous les articles écrits par François - En savoir plus sur François

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